𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗞𝗲𝗻𝗱𝗼 : 𝗘𝗻𝘇𝗮𝗻 𝗻𝗼 𝗠𝗲𝘁𝘀𝘂𝗸𝗲, 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗿𝘆𝗽𝘁𝗮𝗴𝗲.
Si je vous disais que dans les laboratoires scientifiques des meilleures universités japonaises, le Kendo était étudié avec un grand sérieux, vous y croiriez ? 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗯𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝘀, car aujourd’hui, nous nous intéressons à une étude scientifique sur notre art martial, et en particulier la fixation du regard.
Cependant, et à mon grand désarroi, 𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘁𝗼̂𝘁 𝗿𝗮𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗞𝗲𝗻𝗱𝗼 𝘀’𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝗲𝗿. S’il est vrai que le Kendo se pratique avec un corps soumis aux mêmes lois de la physique que l’univers entier, je parle bien sûr ici de protocoles scientifiques spécialement conçus pour tester l’un ou l’autre des aspects de notre discipline.
La base de données biomédicale “Pubmed” recense à ce jour à peine 129 articles contenant de près ou de loin le mot “Kendo”. Ce qui peut sembler être conséquent de prime abord, mais pour permettre une vision d’ensemble, la même recherche avec “Karate” nous amène 3700 résultats, “Judo” 3900, et même “Escrime”(fencing) 3400.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans Frontiers, journal scientifique à comité de relecture prestigieux, 𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗰𝗲𝗻𝘁𝗲 (𝟮𝟬𝟮𝟬), 𝗽𝗲𝗿𝘁𝗶𝗻𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝗲𝗻𝗲́𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿 𝗺𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗧𝗮𝗸𝗮𝗮𝗸𝗶 𝗞𝗮𝘁𝗼 !
Celle-ci se nomme : “Using "Enzan No Metsuke" (Gazing at the Far Mountain) as a Visual Search Strategy in Kendo”
Une partie de mon métier consiste à analyser des études scientifiques. En fait je m’astreins à la lecture au minimum d’une de ces études par jour sur les sciences du sport, dont je fais la revue en vidéo sur ma chaîne Youtube pour les membres payants. Loin de moi l’idée de vouloir faire ma promotion de façon dissimulée : je voulais simplement que vous sachiez du point duquel je pars. 𝗟𝗮 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱’𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝘅, 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗷𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘅𝗶𝗺𝘂𝗺 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲.
Avant de commencer, tâchons de définir brièvement le sujet de l’étude en question :
“Enzan no Metsuke” est peut-être une expression relativement inconnue des Français qui me suivent, néanmoins, il est courant dans nos dojos que le concept soit abordé et enseigné. Il s’agit de “scruter la montagne au loin”, en référence au regard en Kendo, qui ne doit dans l’idéal pas se porter sur un endroit en particulier du corps de notre partenaire, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿, 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗰̧𝗼𝗻 𝗱𝗶𝗳𝗳𝘂𝘀𝗲. Comme on le ferait pour regarder une montagne au loin, dans son ensemble.
L’idée du chercheur de l’université de Keio était donc la suivante : installer un dispositif de suivi du regard à des pratiquants de Kendo de différents niveaux, débutants, confirmés, et même un shihan (8eme dan hanshi), pour voir si ce conseil était effectivement appliqué et efficace à haut niveau.
Il est à noter que monsieur Kato n’en était pas à son coup d’essai en ce qui concerne la recherche sur les stratégies visuelles, cette étude constituant sa 6ᵉ publication sur le sujet. Bien que les autres aient étés plutôt centrées sur les sports de balle, foot et baseball en particulier, avec une telle expérience, 𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗞𝗮𝘁𝗼 𝘀𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝘀’𝗲𝘀𝘁-𝗶𝗹 𝗱𝗲́𝗿𝗼𝘂𝗹𝗲́ ?
Il y a avait deux groupes de dix participants, et un troisième constitué du seul shihan.
Dans le premier des kyusha qui avaient pratiqués du kendo comme on ferait de l’éducation physique à l’école, pendant en moyenne quatre ans. Et dans le second des compétiteurs de l’équipe de l’université, en moyenne quatrième dan et pratiquant depuis en moyenne quatorze années. 𝗝𝗲 𝘁𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲́𝘁𝗶𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗝𝗮𝗽𝗼𝗻 𝗼𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗹𝗮𝗿𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀, 𝗻𝗼𝘁𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀, 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝘀.
Les deux groupes avaient une moyenne d’âge d’environ vingt ans, le shihan en avait soixante-cinq.
Ces trois groupes ont étés confrontés à plusieurs conditions, où ils devaient réaliser avec le même partenaire désigné dans le groupe des compétiteurs (pour être clair : le même a servi de motodachi pour tout le monde, pour avoir des données avec le minimum de variation possible) les actions suivantes :
- Se préparer, une phase appelée “S1” où il suffisait d’être en kamae en face de l’adversaire pendant 20 secondes.
- Tsuba-zeriai avec hiki-men, pendant la phase appelée “S2”
- Uchikomi-geiko avec Men, Kote, et Do pendant la phase appelée “S3”
- Parade d’une attaque Kote, pendant la phase appelée “S4”
- Enfin, shiai-geiko d’une minute, pendant la phase appelée “S5”
À noter qu’en plus de la simple analyse du mouvement, des statistiques ont étés établies vis-à-vis du nombre d’attaque, de ratés, et de point dans chacune des phases.
𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶 :
Comme on pouvait s’y attendre, les pratiquants expérimentés ont étés bien meilleurs en tout point que les novices. Les résultats du shihan étant indiqués sur une colonne à part, il est amusant de constater que son taux de réussite de 100% et son score parfait de 2-0 en shiai-geiko est supérieur à la moyenne des compétiteurs de haut niveau, pourtant en moyenne 45 ans plus jeunes que lui.
Mais ce qui nous intéresse particulièrement, c’est bien la direction du regard.
𝗘𝘁 𝗶𝗹 𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗿𝘁𝗶𝗮𝗹𝗲 𝘀𝗲 𝘃𝗼𝗶𝘁 𝘃𝗮𝗹𝗶𝗱𝗲́𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹’𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀, 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝘃𝗶𝘀𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗿𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗮𝗿𝗴𝗲𝘀.
Ainsi, un point central du corps servirait “d’ancre visuelle” pour mieux permettre d’utiliser notre vision périphérique, permettant de cette manière une prise d’information globale menant à l’anticipation.
Nombre d’autres arts martiaux et sports de combats semblent démontrer les mêmes caractéristiques, tels que le karate, la boxe française, ou le judo.
À l’inverse cependant de ces derniers, ou la menace peut venir de partout, incitant à un regard bas, le Kendo possède des cibles exclusivement localisées sur le haut du corps.
𝗔𝗶𝗻𝘀𝗶, 𝗳𝗶𝘅𝗲𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗱𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 “𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱’𝗮𝗻𝗰𝗿𝗮𝗴𝗲” 𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́ 𝗮̀ 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲.
Ce qu’il est intéressant de noter, est qu’en sport de façon générale, on parle de “Quiet Eye” pour désigner la stratégie visuelle des experts. En effet, il a été remarqué que ceux-ci fixaient généralement le point visé plus longuement que les non-experts avant l’action. En guise d’illustration, imaginez un tennisman fixer la balle avant de la renvoyer, ou un pratiquant de basket regarder le panier.
𝗔̀ 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲, 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗞𝗲𝗻𝗱𝗼 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮𝘃𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 𝗳𝗶𝘅𝗲, 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗮̀ 𝘃𝗶𝘀𝗲𝗿.
Celle-ci n’était fixée qu’à la toute fin du mouvement, sans doute pour discerner jusqu’au dernier instant une contre-attaque possible.
𝗟𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 :
Aucune étude n’est parfaite, et il est du devoir de l’analyste de tenter de soulever les limites de ce qu’il a observé.
Premièrement, et c’est un gros premièrement, il n’est précisé nulle part si les pratiquants analysés ont pu mettre le casque. Ce qui n’est pas dérangeant pour les phases dirigées de l’entraînement, mais l’est nettement plus pour l’applicabilité des résultats du shiai-geiko.
Secondement, j’aurais aimé voir plus de niveaux différents, peut-être des lycéens et des policiers, pour voir si la relation entre temps de fixation du regard et compétence est vraiment déterminante.
𝗟𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲̀𝘁𝗲𝘀 :
Avant de passer aux conseils pratiques, je trouve remarquable d’avoir pu faire intervenir un shihan lors de cette étude, j’espère qu’à l’avenir, nous verrons d’autres initiatives du même genre pour un enrichissement de nos pratiques !
Pour ce qui est maintenant de quoi faire de ces données, je dirais qu’elles ne font que confirmer ce que l’on sait déjà : il faut essayer d’avoir le regard au loin, et une vision périphérique globale de notre partenaire pour performer au mieux. Et ce dans un objectif d’amélioration personnelle pure, comme de compétition.
L’intérêt de cette étude n’était donc pas de nous apprendre quelque chose de nouveau, mais bien de confirmer que ce que nous faisions “naturellement” était correct. 𝗟𝗼𝗶𝗻 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗶𝗻𝘂𝘁𝗶𝗹𝗲, 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲́𝗿𝗲́𝗻𝗶𝘁𝗲́.
Je ne peux qu’encourager les chercheurs qui me liraient à produire du contenu universitaire sur le Kendo : nous en manquons cruellement, et cela serait d’un intérêt certain !
Si ce type de contenu d’analyse scientifique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir, et nous pourrons nous plonger plus en détails dans la littérature sur le Kendo.
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